• Qu’est-ce que le Blues ?
    Chant populaire des Noirs américains, le blues exprime la tristesse et le désespoir. Arrivés
    aux Etats-Unis comme esclaves pour travailler dans les champs de coton ou poser des rails de
    chemin de fer, les Noirs déportés d’Afrique chantent leur triste condition (de vie).
    Le blues naît dans le Sud des Etats-Unis vers 1890. Il est issu de ces chants de travail et se caractérise par un rythme lent. On le considère comme étant à l’origine du jazz, qui est un
    mélange entre la culture africaine et la culture blanche américaine.
    Dans les années 1930, de la campagne, le blues arrive en ville, particulièrement à
    Chicago. « Ma » Rainey, la mère du blues, Bessie Smith, Big Bill Broozy (guitariste- chanteur),
    Memphis Slim (pianiste chanteur) sont quelques exemples illustres de l’histoire du blues.
    Le blues va évoluer vers des thèmes parfois plus énergiques, utilisant la guitare électrique ou
    accompagné d’un orchestre avec Muddy Waters, B.B. King ou Ray Charles.
     

    http://www.pedagogie95.ac-versailles.fr/plugins/fckeditor/userfiles/image/musique/jazz2008/carte_us.jpg

    Qu’est-ce que le jazz ?
    Inventé par les Noirs américains, le jazz est né aux Etats-Unis au début du XXe siècle. Sa
    particularité réside surtout dans le fait que la musique n’est pas écrite sur des PARTITIONS
    mais improvisée, inventée au fur et à mesure. Le swing et le « phrasé » sont les deux autres
    éléments caractéristiques du jazz. Le swing désigne le balancement du rythme, d’un temps sur
    l’autre, selon le principe d’alternance des moments de tension et de détente. Le phrasé est
    une façon de jouer de son instrument, se rapprochant de la voix humaine, imitant toutes ses
    émotions.
    Les origines du jazz sont nombreuses. Il est issu en premier lieu des chants des esclaves noirs
    transportés d’Afrique en Amérique : negro spirituals, gospel songs et work songs. Il descend
    également du ragtime, musique composée pour le piano, et du Blues. Il s’est aussi mélangé
    aux musiques des colons blancs, comme les quadrilles ou les marches.
    On dit que le jazz est né à La Nouvelle-Orléans (au Sud des Etats-Unis) avec les premiers
    orchestres- fanfares de rue et les orchestres de bar qui commencent à improviser autour d’un
    cornet à pistons ou d’une trompette (l’instrument principal qui guide l’ensemble). A partir des
    années 1920, le jazz se développe plus au nord, suivant ainsi les mouvements des populations
    noires qui quittent petit à petit le sud dans l’espoir de trouver du travail et des meilleurs
    salaires dans les villes industrielles comme Chicago.
    Les musiciens continuent alors à jouer et à enregistrer dans le style « New Orleans ». Certaines
    chanteuses comme Billie Holiday ou Ella Fitzgerald sont éblouissantes ! Puis, jusqu’en 1940,
    c’est l’époque des grands orchestres, les big bands, suivi de la naissance du be-bop, nouveau
    style de jazz au tempo souvent plus rapide. Vient ensuite le cool des années 1950, musique
    « fraîche », calme et détendue, dans laquelle beaucoup de musiciens blancs s’illustrent. Les
    années 1960 voient l’arrivée de la tendance très jazz, très libre, basée sur une improvisation
    totale : les mélodies et l’harmonie disparaissent au profit du son et de l’invention. Aujourd’hui,
    le jazz se nourrit de nombreuses influences…
    Source : Le dico de la musique, éditions de La Martinière jeunesse, 2005.


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  • Nous avons mesuré le périmètre de la cour, le vendredi 4 septembre 2015. Nous l'avons mesuré avec des mètres et des craies. Nous l'avons mesuré pour savoir combien elle mesure et pour savoir quelle distance on court pour le cross.

     

    Le périmètre de la cour

    Le périmètre de la cour

    Le périmètre de la cour

     

     

     

    Eva et Chloé .

     


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  • Fernand Oury était judoka et pédagogue. Dans sa classe, les élèves progressaient en maths, en grammaire (...) en suivant des ceintures de couleurs, comme au judo. Tel élève était 'ceinture verte' de géométrie, tel autre 'ceinture bleue' en conjugaison.

    J'ai décidé cette année d'adopter ce principe dans ma classe. Pas pour toutes les matières, mais pour certaines compétences : les tables de multiplication,le calcul posé, et au fil du temps, je compte peut-être aussi essayer en conjugaison.

    Pourquoi est-ce que je pense que ce système est un bon dispositif d'évaluation, motivant et efficace ?

     

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)   Parce que l'élève sait où il en est.

    En début d'année, les élèves découvrent le programme de l'année. Les ceintures ont l'avantage de la clarté, pour les élèves comme pour les parents.

    Pour avoir la ceinture blanche, voilà ce qu'il faut connaitre, voilà ce qu'il faut savoir faire. Pour la ceinture jaune... Le dispositif diminue l'implicite autour des attentes du maitre et rend très visible le chemin à parcourir et les étapes qui le jalonnent.

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que le dispositif est exigeant.

    Dans un système d’évaluation classique, certains élèves se satisfont parfois d'une leçon à peu près sue ou d’une compétence partiellement acquise.

    Avec le dispositif des ceintures, tant que l’élève n’a pas atteint 80% de réussite, il ne peut pas passer à l’étape suivante.


    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que les échecs sont effacés par les réussites

    Avec les notes chiffrées, chaque note compte : si un élève obtient un 0/10 sur une compétence donnée, puis, sur la même compétence, un 10/10 deux semaines plus tard, il aura 5/10 de moyenne.... Pourquoi seulement 5 alors que l'objectif est atteint, puisque la compétence est acquise ?

    On a beau dire aux élèves que "c'est normal de se tromper" que "c'est comme cela qu'on apprend"... le système des notes chiffrées et des moyennes pénalise l'élève à chaque échec.

    Au contraire, avec le système des ceintures, l’élève a le droit de ne pas réussir du premier coup. Il ne reste pas sur un échec : il repasse la ceinture jusqu'à la réussite et, le jour où il réussit, les échecs précédents ne comptent plus.

    Les erreurs, les échecs, prennent la place qu'ils n'auraient jamais dû quitter : ils servent à pointer les obstacles à franchir, les difficultés à surmonter. Ils sont utiles, ils servent de marchepieds vers la réussite.

     
    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que chaque élève est évalué à son niveau.

    En rompant avec le schéma égalitariste (puisque désormais, les élèves ne sont plus évalués au même moment sur la même chose) le dispositif des ceintures de couleur impose la systématisation d'une différenciation des apprentissages dans la classe.

    Chaque élève prépare une évaluation qui correspond à son propre niveau. L'élève se sent bien plus capable de réussir puisqu'on lui propose des évaluations à sa portée.

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que l'élève s'approprie les critères de réussite.

    C’est l’élève qui s’inscrit pour passer un test de ceinture. Il doit donc apprendre à répondre à cette question « suis-je prêt ? suis-je capable ?».

    Identifier ses erreurs, les retenir, trouver des stratégies pour éviter ces erreurs puis plus tard, les anticiper : autant de processus métacognitifs qui, s'ils sont familiers aux quelques élèves habitués à tirer le meilleur parti des évaluations formatives, s'imposent ici à tous les élèves de la classe.

    Pour répondre à la question « Est-ce que je décide d'être évalué ? », plus ou moins consciemment, l'élève doit apprendre à se demander « comment dois-je faire pour réussir ?» et aussi « Pourquoi est-ce que j'ai échoué la dernière fois ? », « Est-ce que je saurai éviter cet écueil cette fois-ci ? ».

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que cela tord le cou à la spirale de l'échec

    Pour qu'un élève se sente capable de réussir, il ne faut pas qu'il se soit résigné à l'échec.

    Quoi de plus démotivant que l’enchainement des mauvaises notes ? Pour un élève en difficulté, les modalités ordinaires d'évaluation dans les classes peuvent être terribles. Un élève en difficulté pourra avoir l'impression que, malgré ses efforts, il n'arrivera plus jamais à obtenir de bonnes notes. Il aura le sentiment que les autres élèves seront toujours plus avancés que lui et que l’évaluation portera toujours sur des notions trop éloignées de son propre niveau. Combien d'élèves faibles sont abonnés aux mauvaises notes qui leur collent à la peau ? Combien s'y résignent ? Qui voit les progrès qu’ils réalisent pourtant et qu’aucune bonne note ne sanctionne plus ?

    Avec les ceintures, tout change : les élèves vont forcément de succès en succès (entrecoupés par des entrainements et des échecs bien sûr).

    Avec les ceintures, on ne peut pas accumuler les mauvaises notes, ou même des notes toujours moyennes. On essaye, on réessaye, on progresse d'une fois sur l'autre, et un jour on réussit. On travaille pour réussir. L'évaluation devient l'occasion de rendre visibles les progrès effectués.

    Dans ce dispositif, tous les élèves de la classe, même les plus faibles, reçoivent de temps en temps des évaluations marquées d'un « Excellent travail, bravo ! ». Bien sûr, ils ont parfois 3 étapes « de retard » par rapport à la majorité de la classe, mais, au moment où ils ont réussi le test, le progrès qu'ils ont fait a été le même que celui réalisé par leurs camarades deux mois plus tôt. Ce progrès est valorisé de la même manière, qu'il ait été fait en septembre ou en avril. La marche franchie est aussi haute. Ils ont juste mis plus de temps à la franchir.

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège)Parce que l'élève prend le contrôle de sa progression

    Avec le dispositif des ceintures, la décision de l'évaluation bascule du professeur vers l'élève. L'évaluation ne vient plus à l'élève, c'est lui qui va à l'évaluation :

    Pour progresser, l'élève doit donc décider de s'inscrire aux évaluations. C'est bien à lui de décider d'avancer, de « se mobiliser ».

    Bien sûr, ne nous leurrons pas, lorsqu'il fait ce pas en avant, l'élève est un peu « poussé dans le dos » par la pression de la classe, du maitre et de ses parents, mais tout de même, il sait que la décision lui revient et qu'il peut, au moins pour un temps, dire « je ne suis pas encore prêt »

     

    Top 10 des idées pour la dernière semaine d'école (ou de collège) 

    Parce que le dispositif est motivant pour l'enseignant

     

    Dans le quotidien de la classe, il est parfois difficile pour un enseignant de ne pas se décourager face aux difficultés d’un élève. Le découragement est d'autant plus grand quand on a du mal à "voir" les progrès de cet élève-là : quand on persiste à l’évaluer sur des compétences qui sont très au-delà de ses possibilités, l’élève semble stagner dans les profondeurs des notes les plus basses.

    Alors qu'avec les ceintures, tout d'un coup, les progrès sont visibles. Pour l'élève bien sûr, mais pour l'enseignant aussi.


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  • Balthazar, Thin walls

    Thin walls - CD Digipack

    C'est une pop nonchalante et traînante et ça a pas mal bercé mes voyages estivaux. Je vous conseille cet album en toute saison de toute façon. Cliquez sur ce lien pour aller y jeter une oreille : http://www.deezer.com/album/9968828


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  • Une nouvelle année scolaire débute. Les élèves seront encore plus nombreux cette année à partager sur ce blog. Bonne visite !






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